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LE YUAN, LA PETITE MONNAIE QUI MONTE

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LE YUAN, LA PETITE MONNAIE QUI MONTE Empty LE YUAN, LA PETITE MONNAIE QUI MONTE

Message  Farid Belkacemi Mer 21 Mar - 22:12

En novembre 2011, Christophe Belmont est allé à Hongkong. Le directeur général de Sideme, spécialiste de l'importation de gros électroménager, n'avait pa - pour une fois - fait le déplacement pour rencontrer un de ses fournisseurs chinois, mais pour ouvrir un compte en banque. « Un compte libellé en yuans, précise-t-il. Nous voulons pouvoir payer nos fournisseurs dans cette monnaie plutôt qu'en dollars. » L'exemple est loin d'être un cas isolé. « Avant, le renminbi intéressait essentiellement nos clients asiatiques, confie Paul Yang, le PDG de BNP Paribas Hongkong, les Occidentaux ne montraient qu'un intérêt poli pour le sujet. Mais depuis septembre dernier nous avons des demandes de plus en plus nombreuses d'entreprises européennes, y compris des PME, pour effectuer des transactions dans cette monnaie. » Au premier semestre 2011, les transactions en renminbis - « la monnaie du peuple », le nom officiel de la monnaie chinoise - ont ainsi atteint l'équivalent de 150 milliards de dollars (près de 116 milliards d'euros). Autre indicateur notable, depuis six mois les levées d'obligations en renminbis s'accélèrent : des industriels comme Air liquide ou Unilever, des distributeurs comme le britannique Tesco ont plongé. Étrange phénomène : cette devise n'est pas convertible, mais les entreprises se pressent d'en acquérir ou de l'utiliser. Si Pékin conserve un contrôle des changes, les autorités chinoises favorisent l'internationalisation de leur monnaie depuis cinq ans. La tactique ? Celle de la « traversée de la rivière en tâtant des pierres » élaborée par Deng Xiaoping dans les années 1980 pour ouvrir le pays au capitalisme. Avec Hongkong en tête de pont. La Chine veut s'émanciper du dollar, d'autant que ses échanges commerciaux s'orientent de plus en plus vers les autres pays émergents, d'Asie et d'Afrique surtout. Plus elle paye ses importations en yuans moins elle doit accumuler de réserves de change. Mais Pékin veut éviter un afflux d'investissements, y compris spéculatifs, qui pourraient provoquer une réévaluation brusque de sa monnaie et pénaliser ses exportations. La crise financière de 2008 a accéléré le mouvement. Afin d'échanger des devises, des accords bilatéraux ont été signés avec des banques centrales asiatiques. En 2009, Pékin a autorisé les entreprises privées de cinq villes à régler leurs échanges transfrontaliers en renminbis. En 2010, la possibilité a été élargie à vingt provinces. Actuellement, 67 700 entreprises sont concernées. « Le volume des échanges a augmenté très vite. De 2,5 % du commerce chinois en 2010, on est déjà à 8,6 %. La cible, c'est 25 %. Ce qui équivaudra à 750 milliards de dollars, estime Bruno François, le responsable des activités trade chez BNP Paribas à...

Farid Belkacemi
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